Newsletter Vol 10
Challenge littéraire
Nous espérons que vous avez apprécié ce challenge, qui circule sur le net depuis le début du confinement!
Voici les réponses :
"Confiné, il raconterait ce qu'il ferait une fois libre, d'ici un mois, dans ces eaux-là (Emile ZOLA). Ce moment semble si dur à (Marguerite DURAS) surmonter... Mais les mots, lierre (Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE)de la pensée, permettent de s'évader un moment, de fuir des maux passants(Guy de MAUPASSANT). Près de la fontaine (Jean de La FONTAINE) dont les flots bercent (Gustave FLAUBERT)l'oreille distraite, des oiseaux volent, terre (Francois-Marie AROUET dit VOLTAIRE) et racines (Jean RACINE) semblent endormies. Une tribu go(Victor HUGO)guenarde boit (Nicolas BOILEAU)l'eau et la bé(Loise LABE)nédiction du soleil couvre leur air no(Annie ERNEAUX)vice..." Inconnu
Félicitation à ceux qui ont trouvé tous les auteurs!
Pour les plus téméraires, voici le texte complet. Il y a 30 auteurs cachés dans celui-ci...
" Confiné, il racontait ce qu'il ferait, une fois libre, d'ici un mois, dans ces eaux-là. Ce moment semble si dur à surmonter... Mais les mots, lierre de la pensée, permettent de s'évader un moment, de laisser fuir ces maux passants. Près de la fontaine dont les flots bercent l'oreille distraite, des oiseaux volent, terre, herbe et racines endormis, les oiseaux sont là, souverains, beaux, jeunes encore. Une tribu goguenarde qui boit l'eau et la bénédiction du soleil qui couvre leur air novice. Le rabot de l'air ne les épuise pas : ils n'en font cas, mus par la douceur du jour. Mus, c'est le mot, mais sans mouvement : ils se posent l'arbre vert ne bouge presque pas. Du mât naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou statues. Braves bêtes, la becquée te les rend grands mais où est le bec aujourd'hui. Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes frôlent ses pieds. Il avance, doucement, cherchant une aide, blonde, brune, rousse, au hasard. Il a beau voir toute cette splendeur, il ne s'y trompe pas. Il a beau marcher par l'esprit, il ne bouge en réalité pas. C'est la force des poètes : se promener sans mouvement, sans de grands efforts. Voir la vie en beau malgré tout, malgré les épreuves. L'esprit est une gare : y passent mille idées qui s'enfuient et nous entraînent. Toujours l'art a gonflé cette voile humaine, cette force : tenir bon, jusqu'au prochain voyage." Inconnu